En ce jour, alors que nous venons de célébrer la fin de l’année sacerdotale  à Rome, il nous est bon d’évoquer Pierre-Bienvenu Noailles dont c’est la fête,  en tant que prêtre de paroisse.
Pierre-Bienvenu Noailles a su suivre les conseils de ses professeurs qui  lui ont manifesté toute leur confiance. Ainsi en témoigne cet extrait d’une  lettre de M. Mollevaut, prêtre de Saint Sulpice :
          De la Solitude à Issy, le 21 juin 1822
          
Monsieur et cher ami,
Depuis que j’ai eu le bonheur de vous connaître, les sentiments d’estime  que vous m’avez inspirés n’ont pu s’effacer de mon esprit, et mon cœur aime à  vous suivre dans les emplois où la divine Providence veut exercer votre  zèle ; car vous le savez, toute notre consolation est dans les saints  prêtres qui réparent les ruines et la désolation de l’Eglise.
Vous voulez   être un saint prêtre, il n’y a que cela de bon, et vous le  serez puisque vous le voulez. Le moyen, me direz-vous ? Serai-je  missionnaire, trappiste, jésuite, ou resterai-je où je suis, Nous en voyons de  tous ces états. Eh bien ! Retenons que ce n’est ni le lieu, ni l’emploi  qui sanctifie les hommes. Que faut-il donc ? Être parfaitement indifférent  à tout lieu et à tout emploi. Que faut-il de plus ? Travailler uniquement,  constamment à se renoncer soi-même dans toutes ses occupations, y conserver la  paix, le recueillement, la sainte présence de Dieu, préférer une heure de bonne  oraison aux actions les plus éclatantes qui font que tout le monde parle de  vous ; ne désirer des hommes que l’oubli ou le mépris, n’aimer que la  divine volonté ; avec cela, mon cher ami, que vous soyez à Bordeaux ou à  Pékin, pauvre ou riche, vous aurez Dieu seul et vous aurez tout, et vous serez  tout étonné qu’ayant Dieu on désire encore quelque chose avec lui.
[…] les épreuves par où vous avez passé nous montrent que Dieu vous veut  là.
En effet L’abbé Noailles a toujours cherché à répondre aux multiples  besoins que lui révélait son ministère sacerdotal.  
          Au-delà de la misère physique ou morale, ce qui lui importait, c’était  de communiquer la source de son élan, sa force intérieure.
   
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En ces jours où sont ordonnés de   nouveaux prêtres
          Nous pouvons lire  le dialogue de  Benoît XVI avec des prêtres des différents continents
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2010/june/documents/hf_ben-xvi_spe_20100610_concl-anno-sac_fr.html